Au cap Nègre, l’ancien président de la République a passé l’été au côté de Carla avant une rentrée… littéraire
Il loue le courage de Lula, critique l’indécision d’Obama…
Pour cet apôtre du mouvement, la République des lettres offre un nouvel espace de liberté. Au menu de ces 592 pages, une galerie de portraits avisés des grands de ce monde, sa gestion de la crise financière internationale, la guerre en Libye, la retraite à 62 ans, les relations entre l’Élysée et la justice. Mais aussi un versant plus intime : son amour avec Carla, la naissance de leur fille, Giulia. Deux ans après « Le temps des tempêtes », écoulé à 250 000 exemplaires, Nicolas Sarkozy enchaîne les dédicaces à La Baule, Arcachon, Deauville, Biarritz ou Paris. L’occasion de poursuivre le dialogue avec ses lecteurs. Et de mûrir un troisième succès de librairie.
La politique l’habite toujours. Même s’il n’ambitionne pas d’y revenir
Par Catherine Nay
our écrire les 1 041 pages manuscrites du tome II de ses Mémoires « Le temps des combats », Nicolas Sarkozy (membre du conseil d’administration du groupe Lagardère, propriétaire de Paris Match) aura mis huit mois. Un délai bien court pour qui multiplie activités et conseils. Mais chez lui, tout est affaire de discipline, de volonté et de méthode. Il raconte s’être mis devant sa table de travail chaque matin vers 7 heures (à Paris comme au cap Nègre). Devant lui un paquet de feuillets vierges. Précision à laquelle il tient : toujours le verso de documents qu’il refuse de détruire au broyeur tant il a horreur du gaspillage. Un geste écolo donc ! Écrivant à l’ancienne, on l’imaginait avec un stylo à plume de grande marque, voire de collection : « Non, juste un Bic