A l’heure de dire au revoir au Chicago Symphony Orchestra (CSO), qui lui a conféré le titre honorifique de « directeur musical émérite à, quatrevingt-deux ans, a accordé une longue interview au quotidien espagnol … dans laquelle il ne s’est pas montré très tendre avec sa profession. Première « vérité », en forme d’hommage à ses chers instrumentistes du CSO : « dans le paysage musical d’aujourd’hui, les musiciens sont souvent mieux préparés que les chefs d’orchestre. » A l’opéra, le maestro napolitain pointe globalement un « manque d’autorité des chefs d’orchestre, qui ne connaissent pas assez la technique vocale », avec pour conséquence que « les répétitions musicales passent en arrière-plan du travail scénique ».
