1988 - AUJ.
À la mort de Chiang Ching-kuo, le 13 janvier 1988, c’est un Taïwanais ayant servi dans l’armée impériale nippone qui assure l’intérim du pouvoir. Deux ans plus tard, seul candidat d’un régime à parti unique, il est confirmé président de la République de Chine par les députés de l’Assemblée nationale. Lee Teng-hui va dès lors poursuivre l’ouverture politique amorcée. En faisant de Taïwan une démocratie, creusant ainsi le fossé séparant ses habitants des Chinois vivant