Que le néo-féminisme dissimule une formidable entreprise de régression sous les apparences du progressisme, rien ne le prouve mieux que les destins contraires de Marie Curie et Barbie. Disons que s’il existait une bourse des valeurs féminines, les actions de la première seraient orientées à la baisse et celles de la seconde à la hausse. L’inénarrable Sandrine Rousseau ayant déclaré, nous en avions déjà déduit que la double lauréate du prix Nobel aurait mieux fait de consacrer ses nuits au sabbat des sorcières plutôt qu’à la découverte du radium. Une immense scientifique trahirait donc par principe tant la nature profonde de son sexe que les intérêts de l’humanité — un indépassable sommet d’absurdité. Du moins en apparence. Car le wokisme ose tout et c’est même à cela qu’on le reconnaît. Restait à nous convaincre que Barbie est devenue une icône féministe, à quoi s’emploie le film éponyme de Greta Gerwig sorti chez nous le 19 juillet dernier. Après le mont Blanc de l’absurdité, l’Himalaya de l’énormité.
Moins de Barbie, plus de Marie Curie !
Aug 06, 2023
2 minutes
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