De politique et des futures élections européennes, Michel Barnier ne veut pas parler. Mais nul doute qu’il y pense en se rasant le matin, alors que le nom de celui ou celle qui mènera la liste LR lors du scrutin du printemps 2024 n’est pas encore connu. Pour l’heure, l’ancien commissaire européen, qui fut également le négociateur pour l’UE dans le cadre du Brexit, ne veut parler que d’économie : des mensonges de Boris Johnson, mais également des errements d’une Europe naïve hantée par le libreéchange et la dérégulation, et des déboires du couple franco-allemand. Avec une note d’espoir : oui, l’Europe bouge et tire les leçons du passé. Une obligation pour éviter l’implosion.
ll y a un peu plus de sept ans, les Britanniques votaient à 51,9 % en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.