La Première ministre entend aider les jeunes, surtout lorsqu’ils proviennent des milieux les plus ruraux de France : “Il s’agit d’une mesure de souplesse qui ouvre cette possibilité à ceux qui en auront le besoin. C’est notamment le cas, comme la Première ministre a pu l’exprimer lors de l’émission Brut, pour tous ces jeunes qui ont besoin de se déplacer pour des raisons, notamment, de formation professionnelle”, expliquent les services de Matignon.
À compter de l’an prochain, ce sont donc 870 247 jeunes supplémentaires, âgés de 17 ans révolus, qui pourront candidater au précieux sésame. Plus précisément, les jeunes de 17 ans peuvent déjà se présenter à l’examen du permis de conduire à ce jour. Mais en cas de succès, ils n’ont pas le droit de conduire seuls tant qu’ils n’ont pas, a rapidement annoncé Patrice Bessone, le président des enseignants de la conduite du syndicat professionnel Mobilians, au micro d’Europe 1. Une position loin d’être partagée par le syndicat d’auto-écoles concurrent, l’Unidec : Difficile de se faire une religion. En quoi un jeune de 17 ans serait-il plus dangereux que son aîné âgé d’un an de plus à peine ?, fait observer Gérard Hernja, docteur ès sciences de l’éducation et responsable de l’animation pédagogique du réseau d’auto-écoles ECF. Ainsi, selon l’intéressé,, considère-t-il.