« Enfin le temps des vacances, son lâcher-prise, ses quinze bouquins ingurgités, son corps tonifié, son alimentation rééquilibrée. Oui oui, outre un repos bien mérité, on compte bien sede l’année écoulée. Quoique. Selon une étude récente*, en vacances, la charge mentale des femmes serait à son comble. 66 % d’entre nous déclarent ainsi en faire plus que leur moitié en amont (78 % des mamans qui préparent la valise des enfants tout de même!). Comparaison des prix, résa des vols, des hôtels, des restos, lecture des guides et autres blogs, casse-tête des “chambres communicantes”: si on arrive déjà crevée par ce job saisonnier de tour operator bénévole, sur place, comme on dit dans l’aventure continue. Courses, planning des repas (et qui mange à midi pétante, et Machinette qui ne supporte pas les aliments verts), ménage (effectué par 53 % des femmes versus 15 % des hommes dans le super AirBnb qu’ON a booké six mois à l’avance, histoire qu’il en reste quand même un de dispo…), la femme enthousiaste bien décidée à manger des fibres, jouer au Uno en famille, renouer le dialogue avec l’ado et repimenter sa vie sexuelle (nous, donc) finit fatalement par céder au summer régime 100 % frites des kids et 100 % rosé des potes affalés. Un constat qui induit évidemment le rejet de toute forme de culpabilité (si on n’a tué personne à ce stade, c’est déjà admirable, bravo). Allez, la bonne nouvelle, c’est qu’à la rentrée, au boulot, on va pouvoir enfin se reposer. »
