FERMÉ, OUVERT, CONSTANT : QUEL QUE SOIT LE RAYON, QUE CE SOIT UNE ÉPINGLE OU UNE GRANDE COURBE, LE PUROSANGUE PARAÎT SE JOUER DE LA FORCE CENTRIFUGE.
e n’aime pas les SUV. C’est gros, moche, inintéressant à conduire, « ingarable » dans les parkings, glouton, et comme ils ne sont que 0,01 % à délaisser le goudron pour les sentiers, ça ne sert à rien. Besoin de place : achetez un break. Alors, quand j’ai appris que j’allais faire, pour la première fois de ma vie, le Tour Auto avec un SUV, la réaction fut mitigée. O.K., laissons-nous tenter. Aéroport de Clermont-Ferrand, début de soirée. Le SUV est là. Ou plutôt, le SUVV, pour « Super, Une Vraie Voiture ». Le Purosangue est beau, pas si haut et hyper-costaud. Les goûts et les couleurs : on connaît le proverbe mais croyez-moi, quand à l’issue d’un périple de trois jours votre monture a généré plus d’attroupements en parc fermé que les BMW M1, Jaguar Type E, 911 RSR ou Cobra, c’est qu’elle a du charisme. questionne un propriétaire de 365 Daytona. Cela aurait pu. Cela aurait dû. Mais non, le Purosangue est, comme son nom l’indique, un engin sans assistance respiratoire ni aide électrique. Des années après tout le monde, Ferrari lance donc sa première familiale vraiment pratique (mettons de côté les FF et GTC4Lusso) : quatre portes, un vrai coffre (manquant de volume, hélas) et une promesse, celle de procurer autant de plaisir au volant que n’importe quel missile sol-sol de la marque. C’est trop beau