Un peu de psychanalyse de bazar ne faisant jamais de mal, on peut avancer qu'il y a parfois une part de « non » dans le « nom ». La présente homophonie peut en effet révéler une partune distance entre leurs livres et leur vie. Mais pas seulement: choix de diversifier les pans d'un même travail, nom qui ne plaît pas, volonté de ne pas être connu, souhait de rendre hommage à quelqu'un, de prendre un autre sexe, une autre origine, envie toute bête de s'amuser, etc. Les cas s'avèrent multiples, comme l'illustre le dossier principal de ce numéro estival de consacré aux pseudonymes d'écrivains. Qui ont chacun une raison d'être, une histoire (parfois très étonnante). Au-delà des exemples connus de tous (Jean-Baptiste Poquelin dit Molière, Louis-Ferdinand Céline né Destouches…), amusez-vous ici à retrouver qui sont Marguerite de Crayencour, Éric Arthur Blair, Aurore Dupin, Michel Thomas, Mary Ann Evans…
ÉDITO
Jun 29, 2023
1 minute
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