’était le 6 mai dernier. Dans la célèbre abbaye de Westminster, Charles III était sacré roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, mais aussi de quatorze pays du Commonwealth, héritage de l’ancien empire colonial. Un événement mondial, retransmis en direct par de nombreux médias, À l’issue d’une procession en carrosse, ayant pris place dans l’abbaye, Charles III fut d’abord présenté au « peuple» selon une tradition datant de l’époque anglo-saxonne, et proclamé Puis il s’engagea à défendre la loi et l’Église d’Angleterre, dont l’histoire a fait de lui le gouverneur suprême. Dès lors, protégé des regards par les trois pans d’un paravent et prenant place sur la chaise du couronnement du roi Édouard I, il fut par l’archevêque de Cantorbéry, primat de l’Église anglicane. Il put ensuite recevoir les attributs royaux : la robe, les éperons, les deux bracelets, les sceptres, l’Orbe, l’anneau, et surtout la couronne de Saint-Édouard, dont la pose déclencha un concert de cloches, de trompettes et de coups de canon. Dès lors, il reçut l’hommage de l’archevêque de Cantorbéry, puis celui de son fils William, prince héritier, et enfin celui du peuple.
Charles III : le poids de la tradition
Jun 14, 2023
2 minutes
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