Depuis une dizaine d’années, d’étranges auxiliaires ont fait leur apparition dans le milieu hospitalier pour soigner certaines plaies infectées : les larves de la mouche
En 2011, une étude menée au sein du service de dermatologie du CHU de Caen a démontré son efficacité sur les plaies fibrineuses, recouvertes d’une croûte jaunâtre de tissus nécrosés qu’il faut habituellement décaper manuellement. souligne Anne Dompmartin, dermatologue qui a coordonné l’étude. En France, la larvothérapie est employée de manière encore confidentielle dans quelques hôpitaux. poursuit la médecin. Mais en Angleterre, cette technique employée à l’origine par les Mayas d’Amérique centrale a connu un essor ces dernières années :