Une association de bienfaiteurs de la feelgood music pourrait-on dire, comprendre un DJ et un rappeur. Genèse d’un tube complètement fou…
COMPLÈTEMENT dingue. Comment un instrumental piqué dans un vieux western spaghetti et additionné de paroles vantant la folie est devenu l’incontournable tube de l’été 2006 et l’une des chansons les plus reprises de la décennie.
L’histoire, folle évidemment, commence l’année précédente, lorsqu’un DJ et un rappeur décident d’unir leurs efforts sous le curieux pseudonyme de Gnarls Barkley. Il y a là Brian Burton, alias Danger Mouse, et Thomas Callaway, plus connu sous le pseudonyme de Cee-Lo Green. Le premier s’est déjà distingué en concoctant un enregistrement culte intitulé , mélange étonnant (on dit “mash up”) de l’“Album blanc” des Beatles de Jay-Z. Un cocktail qui n’a pas plu du tout à EMI, le label des “Fab Four”, mais qui a attiré l’attention de Damon Albarn, le leader de Blur, jusqu’à confier au responsable la production de , le deuxième opus du collectif Gorillaz. Le second, Cee-Lo, a débuté comme chanteur de rap dans le groupe d’Atlanta, Goodie Mob, qu’il a quitté après trois albums pour se lancer dans une carrière solo dont le peu de succès a conduit sa maison de disques Arista à rompre son contrat.
