Paris Match. “J’ai été privée de justice”, accusait Nafissatou Diallo dans Paris Match, en septembre 2020, réitérant ses accusations contre DSK. Que lui répondez-vous ?
Cyrus Vance Jr. C’est son droit de le penser et je le respecte. Je peux comprendre pourquoi les victimes d’agressions sexuelles ne se rendent pas toujours compte de la nature exacte du job d’un procureur américain. Il ne s’agit pas seulement de défendre leurs intérêts et d’engager des poursuites à la suite d’un dépôt de plainte. Il s’agit de décider quelles plaintes seront retenues pour être présentées devant un tribunal et d’expliquer au public pourquoi. C’est ce que nous avons fait dans la requête en non-lieu diffusée le 22 août 2011. Il y a tout dans ce document de 25 pages. Nous y exposons en détail de nombreux éléments factuels.
“La nature et le nombre des contre-vérités de la plaignante nous empêchent de croire en sa version des faits au-delà de tout doute raisonnable”, y écrivez-vous. Donc, selon vous, Nafissatou Diallo aurait