AVEC LA STO, ON SAIT OÙ ON VA, CE QU’IL SE PASSE ET COMMENT GÉRER LA SITUATION, CE QUI DÉCLENCHE À SON VOLANT UN SENTIMENT DE CONFIANCE INHABITUEL POUR UNE SUPERSPORTIVE DE SA TREMPE.
Point de départ : Cannes. De là, retour au bercail pour notre Huracán, à Sant’Agata, dans la banlieue de Bologne, à plus de 700 km détours compris – merci Greg ! Une chevauchée entre mer et montagne, de la douceur du littoral aux derniers flocons de la saison. Un périple à l’image de cette STO aux personnalités multiples. Son allure en dit déjà beaucoup, mais son appellation encore plus : ST pour Super Trofeo, une manière de rappeler, à qui ne l’avait toujours pas compris, sa parenté technique avec la Squadra Corse (championnat monomarque et Huracán GT3), et O pour Omologata. Pas besoin d’avoir fait LV3 italien : cette Huracán s’est éclipsée du paddock pour venir terrasser tout ce qui roule.
Sur la Croisette, c’est la déception. Hors période estivale, il n’y a pas un chat, pas un cheval cabré auquel se confronter. Le littoral éventré par d’importants travaux nous prive même du cliché attendu devant le Carlton. On repassera, d’autant plus que le bourdon de la bouillante STO n’a pas l’air d’éveiller la sympathie des badauds. On remonte sur l’A8, direction l’est vers la frontière italienne. Une autoroute dont les viaducs multiples enlacent les falaises, plusieurs dizaines de mètres