Chez Porsche, les programmes se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a une dizaine d’années, le constructeur allemand n’avait pas hésité à bâtir ex nihilo une équipe digne d’entrer en F1 pour concevoir et exploiter la Porsche 919 Hybrid, un bijou redoutable d’efficacité malgré son petit V4 thermique. Il en a résulté trois victoires consécutives aux 24 Heures du Mans (de 2015 à 2017) et trois titres des constructeurs, une série interrompue par un retrait brutal, fin 2017, pour cause de dieselgate.
Le retour de Porsche dans la catégorie reine de l’Endurance s’opère donc avec une approche totalement différente. Il faut dire qu’il intervient dans un contexte où la priorité de la marque est centrée sur son arrivée en Formule 1 (même si celle-ci tarde à se concrétiser). Le retour en Endurance n’est pas un programme de premier plan. Il se situe même à la limite d’un programme « compétition client ».
En effet, parmi les diverses possibilités offertes par le règlement actuel, Porsche a opté pour la voie la plus économique en concevant une auto de type