l y a le bouclier noir et alvéolé, les autocollants sur les bas de portière, les roues Estoril de 19 pouces, le becquet bien marqué et la double sortie d’échappement, de laquelle émanent quelques ronflements. Mais rien qui n’attire vraiment l’oeil ou fasse tourner la tête. Normal, c’est une Golf GTI, et la discrétion, depuis plus de quarante ans, c’est son dada. A bord, le conducteur est assis haut et doit se familiariser avec une planche de bord principalement numérique. C’est épuré, à défaut d’être pratique. Ainsi, pour déconnecter l’ESP, point de commande physique : il faut naviguer dans les paramètres, réussir à trouver l’onglet Freins et intimer au contrôle de stabilité l’ordre de roupiller. Pareil pour le launch control. Dans un passé pas si lointain, il suffisait de basculer sur le mode Sport de la boîte DSG pour lancer cette procédure de départ. Mais ça, c’était avant. Désormais, il est nécessaire au préalable de faire taire les aides à la conduite, en s’apercevant d’ailleurs que les premiers mètres ne sont guère probants : les pneus cirent un peu en première, le système engrène la deuxième dans un à-coup peu rassurant,
MÊME REECETTE…
May 26, 2023
6 minutes
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