Lorsque vous écrivez un roman – comme L'Amour et les forêts*, aujourd'hui adapté au cinéma -, concevez-vous vos scènes de manière visuelle et incarnée?
Depuis mon tout premier livre, mes romans procèdent, comme chez Kafka, moncomme s'il la vivait. J'embarque mon lecteur par le corps, les sensations. Alors, dans le film de Valérie Donzelli, tout ce qui provient directement de mon roman est comme la projection sur grand écran de mes propres images mentales, et c'est très troublant.