Paris Match. Votre livre part d’un constat : la position de la France en Afrique n’a jamais été aussi faible. Comment expliquer cette perte d’influence ?
L’Afrique évolue, elle change, et les Français ne s’en sont pas rendu compte. On est restés sur le modèle de coopération confortable des années 1960. Mais l’élite militaire africaine voyage, se mondialise. Cela a entraîné un nouveau regard plus critique sur la France. Le discours du président