L’humoriste a pu sortir du CHU de Bordeaux grâce à un allègement de son contrôle judiciaire
Depuis son arrivée à Bordeaux, son discours évolue vers celui de quelqu’un qui doit réparer quelque chose
Par Benjamin Locoge
Son contrôle judiciaire est très strict. Le 25 avril, Pierre Palmade a pu quitter l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif, où il suivait une cure de désintoxication. Mais pas question de rentrer chez lui à Paris. Deux enquêtes sont toujours en cours concernantarrondissement parisien. Avant que tout le monde s’accorde sur Bordeaux et le CHU Pellegrin. C’est là qu’exerce, dans le service de chirurgie dentaire, sa sœur cadette, celle qui a accepté de s’occuper de son grand frère après le drame. Celle-ci a donné des garanties à la justice : elle veillera sur le destin de Pierre, désormais. Enfin, en attendant qu’il se soigne. Car le dossier médical du patient, âgé de 55 ans, est complexe. L’humoriste doit se soumettre à des soins de suite, nécessaires après son AVC, mais aussi continuer son programme de sevrage, pour son addiction à la cocaïne et la 3-MMC. « Concrètement, note un proche, c’est un traitement assez lourd mais classique, qui comporte une prise de médicaments ainsi qu’un suivi psychologique quotidien. » Les premières semaines après l’accident, Palmade se posait en victime « de la drogue, de la vie, de la maladie. Depuis son arrivée à Bordeaux, son discours évolue vers celui de quelqu’un qui doit réparer quelque chose ».