Dans un monde automobile où les salons sont moribonds, la 20e édition d’Auto Shanghai a été vécue comme un événement. Les plus grands constructeurs étaient bien présents, mais après trois ans de pandémie et de fermetures, on y a surtout observé une recrudescence de nouveaux acteurs locaux. Les subventions gouvernementales et l’agilité industrielle offertes par la technologie électrique ont donné des ailes aux investisseurs chinois et aussi permis des changements de leader. Pour la première fois depuis le début des années 80, le chinois BYD a dépassé Volkswagen dans les ventes (premier trimestre 2023). Tout va si vite que les marques allemandes, qui écoulent un tiers de leur production en Chine, y apparaissent aujourd’hui en retard, malgré leurs investissements dans le “zéro émission”. Les français n’y ont plus beaucoup d’intérêts, mais continuent à y fabriquer des voitures pour le marché local. C’est le cas de la Peugeot 408X, version chinoise du modèle européen (seul le nom change car il existait déjà une 408 spécifique à la Chine) fabriquée à Chengdu. Les nouveautés dévoilées à Shanghai sont alors soit chinoises ou plus généralement asiatiques, soit allemandes.
Second opus
La #3 est le deuxième