Un mal de dos coriace: c’est ainsi qu’a débuté la descente aux enfers de Gaëlle. Au départ, elle a trouvé les antidouleurs prescrits par son médecin « particulièrement forts ». Puis elle s’est « sentie planer ». En plein divorce, cette Parisienne de 44 ans a apprécié cette « sensation de lâcher prise » et a pris l’habitude d’avaler un cachet, puis un autre, à chaque contrariété. « Ce n’est pas le produit qui fait la dépendance, mais la rencontre entre un produit rappelle Marie-Josée Ferro-Collados, médecin addictologue à l’hôpital Joseph-Ducuing, à Toulouse. Une béquille chimique qui lui permet de tenir – du moins le pense-t-elle – Et la spécialiste de prévenir: C’est quand Gaëlle a surpris sa fille de 5 ans à jouer avec ses médicaments qu’elle est allée consulter. dit-elle aujourd’hui. En moins de six mois, elle avait triplé les doses, sans vraiment s’en inquiéter. Comme elle, des dizaines de milliers de Françaises auraient développé une addiction aux antidouleurs ou aux anxiolytiques, détournés de leur usage. souligne Marie-Josée Ferro-Collados.
Ces femmes accros aux médicaments
May 04, 2023
6 minutes
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