Il y a d'abord un hérisson. Puis quelques puces. Des chats et des chiens évidemment. Sans oublier , surnom donné à Sim, un méchant gars en où il était question d'araignées. Quant au commissaire Adamsberg, qui marche pour réfléchir et laisser advenir ses idées flottantes, il va pêcher pour regarder l'eau s'agiter puisque les poissons ne l'intéressent pas. Cette fois, le héros vargassien, si brillant et si original, se retrouve à Louviec, bourgade bretonne à quelques encâblures de Saint-Malo, pour enquêter sur la mort du garde-chasse. Il y a déjà un suspect: Josselin de Chateaubriand, descendant de l'écrivain et son parfait sosie. Ce serait évidemment trop simple pour Fred Vargas qui n'aime rien tant que semer des cailloux ici ou là et perdre ses lecteurs pour mieux les rattraper au final. On le sait depuis , première aventure d'Adamsberg, et plus encore depuis le succès de : le moindre indice déposé entre les lignes par l'autrice sert à la résolution de l'enquête. C'est encore le cas dans . La romancière et archéozoologue, d'où son amour des animaux, puise également dans les mythes et légendes. Il s'agit cette fois d'évoquer les , qui marchent sur l'ombre des gens pour ôter leur âme. Du boulot pour le commissaire et son équipe, Retancourt, Veyrenc, Noël et Mercadet. Et une nouvelle réussite de Fred Vargas.
