Dublin, l’hiver a été frais sur les bords de la Liffey. Les salariés des docks ont grelotté à l’abord de chaque résultat trimestriel des grandes multinationales américaines de la tech, où la majorité de leurs sièges européens sont installés depuis une vingtaine d’années. Le ralentissement économique, symbolisé chez Meta par la baisse de 1 % du chiffre d’affaires sur un an, une première, a entraîné des plans sociaux en pagaille. L’Irlande a pris la vague: 350 départs au sein de l’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg, 240 pour Google, 140 pour Twitter, 130 pour Intel, 60 pour Microsoft, plus de 200 pour Indeed, 400 chez Accenture ou encore 1 000 pour Stripe, d’origine irlandaise mais fondée et installée aux Etats-Unis. Sans compter le gel des embauches. La fin du printemps risque de ne pas être plus
La fin de l’exception irlandaise
May 04, 2023
5 minutes
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