Un festival de vivaces
hez les fleurs bleues, il y a celles qui flirtent avec le rose, d’autres qui tutoient le pourpre, et les romantiques au teint pâle, allant jusqu’à donner leur nom à la nuance: la (Vinca), le , la la et le . Ces nuances sont liées à la combinaison de pigments, les anthocyanes, majoritairement la delphinidine. Les et avec leurs chandelles aux mille reflets, se plantent en fond de massifs (0,50 à 1,50 m de haut), en les tuteurant et en protégeant les, comme les et les , sont des valeurs sûres dans les massifs exposés au soleil, en sol bien drainé. Les se plaisent autant au soleil qu’à mi-ombre et rivalisent d’intensité chez ‘Orion’, ‘Rozanne’, ‘Johnson’s Blue’ ou ‘Kashmir Purple’. S’y mêlent les plus ferventes de soleil, les (de la naine et rampante campanule des murets jusqu’à la haute 1,50 m de haut), les (dont la belle ‘Blue Candles’) et les (dont ‘Butterfly Blue’), très à l’aise dans les jardins campagnards. Parmi les vivaces, le cousin du myosotis bisannuel, tout comme les remarquables ( ‘Loddon Royalist’ et ‘Blue Angel’) reviennent plus généreux chaque année.