« Oui, on a fermé la devanture du garage, car on attirait trop de curieux», m’explique Charles Collin alors que j’entre, accompagné de Greg, le photographe, dans son établissement, à Ollainville, dans l’Essonne. Je comprends que les badauds n’aient cessé de s’arrêter: se trouvent dans la cour ici une Aston Martin DB4, là une Jaguar Type E. Le genre d’autos dont la beauté attire l’œil le plus profane. Dans le showroom, c’est le spectacle: y sont garées au millimètre des Jaguar, des Austin-Healey 3000, des Ferrari, 250 GTE et Daytona, pour ne citer qu’elles. Nous contournons une Type E blanche pour nous installer dans l’un des confortables canapés du chaleureux salon d’accueil, où Charles nous résume l’histoire de l’établissement.
«Mes parents ont créé Cecil Cars au début des années 80. Ma mère est la fille d’un des plus anciens concessionnaires