Ils ont la vingtaine, voire seulement 13 ou 14 ans, et décident de prendre les armes contre Israël. Parfois jusqu’au martyr. Leurs visages s’affichent sur les échoppes de Ramallah, leurs noms s’écrivent sur les murs de Hébron ou de Jénine. « Nous avons face à nous une génération palestinienne perdue, se désole Kobi Michael, chercheur à l’Institute for National Security Studies, à Tel-Aviv. Quand des adolescents de 13 ans prennent un fusil et tirent sur des civils [NDLR: comme à Jérusalem le 28 janvier] au lieu d’aller à l’école et de se construire un futur, la situation paraît désespérée. »
Depuis un an, la Cisjordanie voit