Certain·es artistes sont profondément marqué·es par les paysages qui les environnent. On ne comprend guère la peinture « panthéiste» d’Anna-Eva Bergman si l’on ne suitcontrastes d’ombre et de lumière de la Côte d’Azur. Norvégienne de naissance, elle a passé les quatorze dernières années de sa vie aux côtés de son mari, le peintre Hans Hartung, dans une maison-atelier à Antibes – transformée en fondation* que l’on peut visiter aujourd’hui – et c’est sur les côtes méditerranéennes que l’on ressent le plus son obsession des lumières, de leurs variations et de leurs nuances. Travaillant avec la feuille de métal – d’or, d’argent, d’aluminium ou de cuivre – elle alterne des formats très petits, qu’elle qualifie de « mini-peintures», et très grands. Anna-Eva Bergman produit des œuvres qui tendent vers l’abstraction sans jamais abandonner ces motifs épurés qui font sans cesse retour – pierre, lune, planète, arbre, montagne, tombeau, stèle, barque… Entre formes simples et matières fortes d’une grande richesse symbolique, sa peinture frappe par ses qualités de luminescence et son sens du sacré.
Les épures lumineuses d’Anna-Eva Bergman
Apr 06, 2023
1 minute
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