9 HEURES DU MATIN, À PLAN-D’AUPS, dans l’arrière-pays varois. Les commerces n’ont pas encore ouvert. Maëva Selingue gare le camion le long de la halle en bois, le raccorde à l’électricité, prépare le matériel pour les soignant·es, etc. Sac à main orné d’une tête de mort à l’épaule, cigarette roulée à la main, la première patiente est déjà là. Nathalie, 55 ans, s’occupe de personnes âgées dans cette commune à l’écart des grands axes, à 600 mètres d’altitude. Pour voir un·e gynécologue, il lui faudrait poser une demi-journée pour descendre à Aubagne. Son dernier suivi remonte à six ans, sa dernière mammographie à huit, explique-t-elle avant d’égrener les cancers familiaux et les utérus « à risques » retirés chez ses sœurs. Un frottis et une palpation des seins plus tard, Nathalie se rhabille, enchantée: « Ce Gynécobus est une idée géniale,
Le van gynéco au service de la santé des femmes
Apr 06, 2023
5 minutes
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