Il était jusqu’ici inconnu du public occidental. Sa visite à Paris, le 15 mars, pour le quatrième sommet économique franco-arabe organisé dans les locaux du Medef, avenue Bosquet, était passée sous les radars, exactement ce que recherchait le dictateur syrien Bachar El-Assad. Jusqu’à ce que divers opposants, dont le Collectif pour une Syrie libre et démocratique, ne dénoncent cette semaine la venue sur le territoire français de Musan Nahas, proche du boucher de Damas, le jour même du 12e anniversaire de la révolution syrienne.
Lors de cette journée, l’entrepreneur de 60 ans, costume noir et badge autour du cou, a pris lancéequiselon des propos rapportés par l’agence de presse gouvernementale Sana et par la Fédération syrienne des chambres de commerce. En bon émissaire du régime, il a ensuite plaidé sans vergogne pour la et invité les pays arabes et européensAvant de tenir, en marge de la conférence, puis de se faire prendre en photo avec Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, et Estelle Brachlianoff, la directrice générale de Veolia Environnement. Deux clichés publiés sur sa page Facebook qui suscitent le malaise.