Le Journal du dimanche

Rescapées des mariages forcés

Envoyée spéciale

Rajasthan (Inde)

Un, deux, trois quatre, cinq puis une cinquantaine de visages qui surgissent à l’écran en moins d’une heure. Ils apparaissent les uns après les autres dans cette visioconférence organisée en quelques heures seulement. Pour rien au monde ces jeunes filles disséminées aux quatre coins du Rajasthan, dans le nord-ouest de l’Inde, n’auraient raté l’occasion de relater leur aventure. Rescapées d’un mariage précoce, elles en ont fini avec le silence qui entoure cette pratique.

Vineeta Rani, 20 ans, est la première à vouloir raconter. Elle est l’une des fondatrices de Rajasthan Rising, un mouvement né après l’épidémie de Covid. Vineeta est intarissable, ses mots se bousculent pour dire ce qu’elle a vécu, ce qu’elle pense et ce qu’elle ose enfin dire, son combat et celui de ses nouvelles camarades.explique-t-elle. Au début, l’intrépide mouvement ne compte que 10 membres. Six mois plus tard, elles sont plus de insiste Vineeta,

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