AU FOND, CE N’EST PAS un hasard si l’expression « chaîne du livre » est si répandue : ceux qui y participent se vivent comme des enchaînés. Aussi ces galériens de la vie littéraire méritent-ils largement que leur statut soit révisé à la lumière des débats actuels sur la pénibilité au travail.
Les éditeurs ? Ils se sont toujours plaints. Depuis toujours, pas une interview dans laquelle ils ne déplorent leurs difficultés. En ce moment, la hausse du