Les responsables d’entreprises restés à Kiev le disent tous: la vie y est quasiment normale, du moins en apparence. Une normalité en grande partie liée à la vie économique, qui se déroule presque comme avant. Les magasins sont ouverts et correctement achalandés, même si la largeur des gammes de produits proposés s’est un peu réduite. Les restaurants fonctionnent bien. La logistique est assurée et les gens travaillent. Le système bancaire ne s’est jamais interrompu. Les trains roulent et des embouteillages se forment aux heures de pointe.
Pourtant, la guerre menée par la Russie a eu un impact macroéconomique massif. D’après les statistiques officielles ukrainiennes, le PIB a reculé de 30,3 % en 2022 et le chômage est monté à 26 % de la population active. L’inflation approche des 30 % (40 % pour les produits alimentaires) alors