ebout sur la terrasse en bois d’okoumé d’un petit pavillon fatigué, Loïc Makaga, parle avec la voix claire de celui qui connaît son discours par coeur. « Ici, on a un échantillon de la diversité de la forêt gabonaise; on récolte des données depuis 1984 et on a la plus importante base de mesures sur le climat de la région. » Le gestionnaire de la station de recherche du parc national de la Lopé, au centre du Gabon, jette un oeil au paysage qui s’étend devant lui. Au premier plan, une vaste savane d’herbes hautes parsemée d’arbres. Dans le fond, des collines vertes dans une brume laiteuse, qu’un soleil finissant éclaire en contre-jour. Rien ne manque à l’image de havre de nature et de biodiversité, tel que se présente souvent ce pays d’Afrique
