Vous évoquez souvent le Royaume-Uni, période édouardienne. Pourquoi cette époque vous a-t-elle tant marqué ?
Quand elle a émigré au Canada, ma mère, anglaise, a nourri une fascination pour ce qui venait de son pays, notamment les films d’époque qui ont baigné mon enfance. Je. Cela fait écho à mes silhouettes, où je mêle les drapés édouardiens avec un style des années 50 ou 60. J’aime télescoper les époques. Je suis fasciné par ces pièces anciennes qui n’ont rien perdu de leur modernité, à l’image de la permanence d’une collection d’Yves Saint Laurent de 1978, de Chanel dans les années 30 ou de Balenciaga dans les années 50.