es marteaux au manche noir et au cœur rose. Agités par milliers dans l’air surchauffé de l’AccorArena, peuplé d’une jeunesse qui, le temps d’une soirée, vient oublier la cruelle absurdité du monde. Ce sont les lightsticks propres à chaque groupe de K-pop, mais ici, ils s’appellent les hammer bongs et célèbrent la venue de BLACKPINK en France. Quand les quatre musiciennes font leur entrée, les hurlements sont tels qu’on se croirait revenir à l’époque de la beatlemania, quand les Fab Four ne s’entendaient même plus jouer dans les stades. La comparaison n’est pas anodine: les parents des années 1960 fronçaient les sourcils face à l’engouement immodéré de leur progéniture. Or, l’histoire nous l’a confirmé, on n’a jamais fait mieux que les Beatles. Aujourd’hui, certains commencent (trop) lentement à prendre conscience de l’ampleur du phénomène BLACKPINK, l’un des rares groupes féminins de K-pop à s’être hissé à la première place du Billboard 200. À son actif, trois millions d’albums vendus et 12,6 milliards de streamings, dont 276,3 millions en France. En août 2022, le single “Pink Venom” a signé le meilleur
En ROSE & NOIR
Feb 24, 2023
6 minutes
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