On l’avait quittée avec sa frange et ses frangines, sa voix douce et sa guitare. On avait entendu son mois de juin, la naissance de son fils Solal, sa liste. Repeindre (sa) chambre en vert, boire de la vodka, aller chez Ikea… Seize ans après la sortie du tube qui l’a fait connaître, la liste de Rose s’est bien allongée. On l’a retrouvée un matin de janvier et elle nous a raconté. La dépression, les addictions, ce sein qu’on lui a enlevé en septembre 2021. Mais aussi les projets, la sobriété, la maternité et tout ce dont elle se nourrit aujourd’hui. À la fin de l’interview, on la quitte avec l’envie, nous aussi, d’oser dire l’inavouable sans fard. Avec transparence, mais jamais sans humour.
« À 16 ans, j’ai commencé à fumer. À 17 ans, j’ai compris que l’alcool allait faire partie de ma vie. À 18