Pourquoi j’ai craqué
Un jour, dans les années 50, mon père m’a emmené à Montlhéry. J’y ai vu Ascari courir, et j’ai attrapé le virus. Gamin, j’étais très copain avec Bernard Darniche (avant qu’il devienne lui-même pilote), qui habitait lui aussi à Corbeil-Essonnes, et déjà on commençait à faire les fous sur la route. On voulait devenir pilote tous les deux. Je m’étais acheté une Gordini, et je voyais bien qu’il bavait en la voyant, mais j’avais également remarqué qu’il avait un sacré « coup de