our la première fois, un groupe de microbiologistes marins de l’Institut Max-Planck de Brême a évalué la quantité de carbone stocké chaque année), abondant sur les côtes bretonnes, dans la Baltique, l’Atlantique et le Pacifique, fabrique en effet du mucus à partir du CO2 capté par la photosynthèse. Or ces sécrétions, composées de fucoïdanes (de longues molécules de polysaccharides), persisteraient des milliers d’années dans l’environnement. L’équipe allemande a donc développé une nouvelle technique, à base d’anticorps monoclonaux qui se fixent sur ces molécules, pour les identifier et les quantifier. Elle conclut que les algues brunes absorbent et stockent durablement 0,3 % de leur biomasse sous forme de fucoïdanes chaque jour ! Pourrait-on alors les cultiver afin de lutter contre le changement climatique ? pointe Philippe Potin, de la station biologique de Roscoff. Les champs de cette algue brune, qui peut atteindre 4 m de long, gagnent du terrain près des pôles, mais ils sont en régression dans les eaux tempérées.
LES ALGUES BRUNES DÉCARBONENT L’ATMOSPHÈRE
Feb 22, 2023
1 minute
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