A Roscoff, un laboratoire les pieds dans l’eau
«Vous voulez qu’on pose une ligne de traîne? » Devant notre mine décon fite, Noël, l’un des marins du Neomysis, la joue un peu taquin. Effectivement, ce n’est pas avec le filet de 30 centimètres de diamètre qu’il vient de mettre à l’eau que la journée s’annonce miraculeuse en matière de pêche au gros. Ce navire côtier appartient à la station biologique de Roscoff (CNRS/Sorbonne Université) et les prélèvements qu’il effectue aujourd’hui, entre le continent et l’île de Batz, ne risquent pas de bouleverser l’état des ressources halieutiques françaises.
Ce qui intéresse les scientifiques montés à bord dès potron-minet se mesure à l’échelle de l’infiniment petit et se résume au phytoplancton (végétaux) et au zooplancton (animaux): des cyanobactéries, des larves, des vers, des crustacés,
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