abriel Tacchino naît à Cannes en 1934, d’un père tailleur et violoniste amateur qui lui inculque l’amour de la musique. C’est une voisine qui lui apprend le solfège et le met au piano, jusqu’à ce que l’enfant entre au Conservatoire de Nice. Il y étudie avec Simone Delbert-Février avant de poursuivre de Prokofiev, Francis Poulenc vient le complimenter dans sa loge.« Vous imaginez ma surprise et ma fierté », nous confiait-il en 2018. Va s’installer entre les deux hommes une relation « maître-élève » unique, à la fois amicale et exigeante, nourrie par de nombreuses séances de travail, tantôt à Cannes, tantôt à Paris ou à Noizay. Chaque fois, Gabriel Tacchino recueille de précieux conseils, aussitôt consignés dans ses partitions. Et lorsque Poulenc projette, avec Pathé-Marconi, une intégrale de son oeuvre pour piano, il insiste pour qu’elle soit confiée à son protégé. Entamé en 1965, le cycle sera mené à bien vingt ans plus tard. Pour cette même maison de disques, il enregistre déjà, au tout début des années 1960, le de Beethoven (avec les Berliner Philharmoniker) et le de Rachmaninov sous la direction d’André Cluytens. L’agent et directeur artistique Michel Glotz le prenant sous son aile, les engagements vont se multiplier.
GABRIEL TACCHINO
Feb 23, 2023
2 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits