JEAN-PATRICE BROSSE
é au Mans en 1950, c’est là que Jean-Patrice Brosse commence à apprendre le clavecin auprès de Françoise Petit. Il poursuit ensuite sa formation à Paris et « » de Saint-Saëns. Henri Sauguet écrira à son intention sa , Jean-Michel Damase ses . Par ailleurs pédagogue, il collabore activement aux activités des Jeunesses musicales de France dans les années 1970, puis enseigne à l’École Normale de Musique de Paris. Il assure la direction artistique du Festival international du Comminges dès sa fondation, en 1975. Parmi la cinquantaine d’enregistrements qu’il laisse, retenons en particulier sa de Bach (Pierre Verany, 1987), dont Paul de Louit saluait dans nos colonnes les « articulations splendides inspirées de la musique française et un sens irrésistible de la volute baroque »; signalons aussi son touchant et son panorama de l’orgue français à la fin de l’Ancien Régime aux côtés de l’ensemble Vox Cantoris. Auteur et chercheur, on lui doit également un excellent (et tout récent) ouvrage sur (Bleu Nuit), balayant bien des clichés pour dessiner un tableau complet de l’instrument entre Mozart et Wanda Landowska. Jean-Patrice Brosse s’est éteint le 18 septembre, des suites d’une longue maladie.
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