Les ventes de véhicules particuliers ont reculé de 7,8 % (1) en 2022. Un contexte dans lequel la communication officielle se fait moins triomphaliste. Ainsi, chez Peugeot, on préfère mettre en avant une position de “nouveau leader du segment B des véhicules 100 % électriques en Europe en 2022”, un motif de satisfaction davantage tourné vers l’avenir que sur le fait d’avoir conservé la première place des ventes sur le marché français malgré une régression de celles-ci de 14,1 %. Renault, pour sa part, a vu les immatriculations de ses voitures diminuer de 12,1 %, et s’établir à 3,7 % de moins que celles de Peugeot. Aussi la marque au losange préfère-t-elle souligner sa position de leader des ventes “aux particuliers” (c’est-à-dire sans compter les ventes aux sociétés). Au-delà de la guéguerre des chiffres, nous nous sommes concentrés sur la valeur intrinsèque des modèles les plus en emblématiques de chacune des deux marques, en sept matchs.
Berlines, SUV et électriques…
Le duo 208/Clio continue de dominer, tandis que les berlines compactes font de la résistance, avec la récente 308 qui affronte une vieillissante Megane. Mais force est de constater que le marché se réoriente plus que jamais vers les SUV, à commencer par les 2008 et Captur, dont les dernières générations sont apparues quasi simultanément en 2019. Un an avant son remplacement, le best-seller 3008 voit, quant à lui, arriver un sérieux concurrent avec l’inédit Austral, tandis que les 5008 et Grand Scénic poursuivent leur combat de vétérans. Gommant les frontières entre berline et SUV, la toute nouvelle 408 va quant à elle tenter d’en remontrer à l’Arkana, un SUV coupé qui rencontre un étonnant succès. Cependant, l’avenir appartient aux modèles électriques, créneau sur lequel l’e-2008 trouve désormais une sérieuse rivale : la Megane E-Tech. De Peugeot ou de Renault, voyons qui remportera le plus de