Alençon (Orne), le 23 janvier
puis un grave accident qui l’a plongé dans le coma quand il voyageait en Australie, en 2011. Rapatriement sanitaire chez papa et maman, eux, sédentaires convaincus. “Marcher était une épreuve, alors j’ai enfourché un vélo et ça a été la révélation!”, explique Bastien, qui a pris la route dès qu’il est allé mieux. “J’avais la conviction du rescapé: il faut vivre ses rêves à 200 %!” Sans destination précise ni téléphone, avec juste une boussole. “Je ne pensais pas partir longtemps, je me suis laissé porter.” Avec lui, il transporte quelques dizaines de kilos de bagages, de quoi subvenir au quotidien sans bouder le plaisir. “On apprend vite à faire beaucoup