Le Journal du dimanche

Omar Sy« JE SUIS PRÊT À L’EXTRAORDINAIRE »

Rendez-vous pris sur Zoom, en direct de Dakar. À 44 ans, Omar Sy n’a rien perdu de son humilité, de sa gentillesse et de sa sincérité. Il apparaît souriant et bouleversé d’avoir présenté au pays son nouveau film, Tirailleurs, de Mathieu Vadepied, sur les soldats sénégalais de la Première Guerre mondiale. À la fois acteur et producteur, il épate dans un rôle où on ne l’attendait pas. Il a décidé de passer les fêtes de fin d’année sous le soleil africain en famille pour, dit-il, « profiter et [se] poser un peu ».

Comment est né le projet de Tirailleurs ?

Le réalisateur Mathieu Vadepied avait consacré son premier long métrage, à la communauté sénégalaise de Paris. Il avait effectué un voyage au pays à l’âge de 18 ans et été vraiment marqué. Il a commencé par exercer le métier de chef opérateur et a collaboré avec pas mal de cinéastes africains. Il était le directeur artistique d’ c’est là où on s’est rencontrés il y a déjà dix ans, pendant un repas à la cantine. Il a évoqué son envie de mettre en scène, m’a confié sa sensibilité par rapport à la Première Guerre mondiale et m’a lancé : Je n’y avais jamais pensé et me suis demandé si une telle hypothèse était possible. Je me suis rendu compte qu’on manquait cruellement d’informations sur le sujet. À quel moment ces hommes étaient-ils arrivés en France ? Comment les avait-on recrutés ? Qu’avaient-ils vraiment accompli pour la nation ? Quels étaient leurs combats ? Ils ont le même mérite que les poilus, qui les ont pourtant occultés trop longtemps.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Le Journal du dimanche

Le Journal du dimanche1 min de lecture
Bonne Semaine
Ingénieur, pilote d’hélicoptère, formée au Centre européen des astronautes à Cologne, en Allemagne, elle est la deuxième Française – après Claudie Haigneré – à devenir officiellement astronaute. Diplômée du prestigieux MIT – Massachusetts Institute o
Le Journal du dimanche3 min de lecture
Formule 1 Rivaux Puis Copains Pour L’éternité
« Pour commencer, un grand bonjour à notre ami Alain, tu nous manques à tous ! » Avant le Grand Prix de Formule 1 de San-Marin, le 1er mai 1994, Ayrton Senna accomplit pour le diffuseur TF1 le tour de reconnaissance du circuit d’Imola. D’habitude san
Le Journal du dimanche2 min de lecture
Libérez Le Président De La République !
Il ne suffit pas d’écrire un excellent livre, encore faut-il le publier au moment opportun. Tel est le cas du nouvel essai de Philippe Guibert. Car nulle part ailleurs plus nettement qu’en France, et jamais davantage que ces derniers temps, la figure

Associés