En Chine ou au Japon, cette gestuelle thérapeutique fait partie intégrante de la médecine traditionnelle depuis plus de 3 000 ans. Dans la Grèce et la Rome antiques, on massait les gladiateurs après les jeux et les malades pour une meilleure convalescence. On a longtemps cru que les effets positifs du massage étaient uniquement dus à l’augmentation de la température cutanée au niveau de la zone traitée, à l’élimination des déchets toxiques, et surtout à l’effet placebo généré par le fait d’être pris en charge et cocooné. Or, de nombreuses études scientifiques démontrent désormais que ces vertus sont liées notamment à des modifications biochimiques en chaîne qui se propagent jusqu’au cœur même des cellules, au niveau de leur ADN. À condition, évidemment, que le massage soit bien exécuté, par des mains expertes et bienveillantes.
LE MASSAGE ORIENTAL
Étymologiquement, le verbe « masser » vient de l’arabe « mass », qui signifie « pétrir », « palper », « presser ». Le massage puise donc en partie ses racines dans la culture orientale, où il fait partie