Sur l’agenda officiel du président de la République, les journées des 27 au 30 novembre 2017 sont intégralement remplies par son déplacement au Burkina Faso, en Côte d’ivoire puis au Ghana. Une première tournée africaine pour Emmanuel Macron qui débute par un discours fleuve à l’université de Ouagadougou, devant son homologue, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré. L’occasion pour le chef de l’État de définir la future politique africaine de la France et les relations nouvelles qu'elle entend nouer avec ses partenaires. Un vaste programme qui s’articule sur une vingtaine de pages. Les dernières minutes de son intervention sont consacrées à la culture. « Je ne peux pas accepter qu’une large part du patrimoine culturel de plusieurs pays africains soit en France, lance Emmanuel Macron dans une salle surchauffée, la faute notamment à une climatisation déficiente. Il y a des explications historiques à cela, mais il n’y a pas de justification valable, durable et inconditionnelle, le patrimoine africain ne peut pas être uniquement dans des collections privées et des musées européens. Le patrimoine africain doit être mis en valeur à Paris, mais aussi à Dakar, » L’assistance applaudit. Au-delà de l’intention, la terminologie choisie n’est pas du goût de tout le monde… nuance par exemple Didier Rykner, historien de l’art et fondateur du magazine en ligne
PEUT-ON RESTITUER LES ŒUVRES D’ART?
Nov 24, 2022
8 minutes
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