La Périchole d’Offenbach. Paris, Opéra-Comique, le 17 mai.
Une place bordée par deux petites maisons avec terrasse entre lesquelles un palmier fend le bleu du ciel : voilà planté le décor de , un Pérou que Valérie Lesort, jamais en panne de trouvailles, semble sortir des avec ses ponchos, sa gaîté de. Mais revenons à nos moutons… ou plutôt à nos lamas. Au cabaret des Trois Cousines, les robes rouges froufroutantes des hôtesses tranchent avec les tenues traditionnelles des convives et les costumes plus extravagants de la soldatesque qui leur dispute les tables. En face, une arcade et une porte close : c’est là que le vice-roi, Don Andrès, déambulant « incognito » déguisé en « gringo », entraînera tout à l’heure la Périchole, une jolie chanteuse de rue pour laquelle il vient d’avoir le coup de foudre…