eux décennies après la biographie que lui a consacrée Alain Perroux (, éd. Papillon, 2001), Alain Corbellari apporte une nouvelle pierre à la connaissance du compositeur genevois,, « une affaire entre Dieu et moi » disait le compositeur) et la persévérance. Corbellari peint à petites touches un Frank Martin (1890-1974) ne dédaignant pas l’humour ( sa pochade ), adepte d’une utilisation très libre du dodécaphonisme (la , l’oratorio profane d’inspiration tristanesque ), mettant son sens de la dramaturgie et de l’écriture vocale au service d’une des plus saisissantes Passions des temps modernes (). Un compositeur poussant l’ouverture de l’esprit et des sens jusqu’à se laisser prendre par « le démon du rythme » sur les brisées de son aîné et compatriote Emile Jaques-Dalcroze, et ne dédaignant pas le jazz () ni même les guitares électriques (). L’analyse d’une partition (les subtils pour piano) et quelques orientations discographiques très recevables achèvent ce propos plutôt bien fait sur « une oeuvre qui occupe une place fondamentalement originale dans le grand concert discordant des musiques du XX siècle ».
Ce méconnu monsieur Martin
Jun 23, 2022
1 minute
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