Le moteur de la 67328 tourne à 1050 t/min pour assurer le chauffage du train, tandis que celui de la 67302 est au ralenti
Samedi 22 décembre 1984, jour de pointe en gare d’Albertville. Il n’est pas encore 7h00. Voie A, l’express 5611 en direction de Bourg-Saint-Maurice vient d’arriver, UM de BB 67300 en tête. Détail de la composition, derrière les locomotives: A4c4B5c5x (provenance Vintimille) +B5D UIC+2 B10 UIC+A9 UIC+4 B10c10ux VU+A9c9ux VU+3 WL AB T2. A quoi s’ajoutent en forcement deux voitures B9c9x UIC placées juste devant les trois voitures lits. 750 tonnes. Stationnant sur une voie de garage côté opposé, une autre UM de BB 67300 attend. Explication: Le 5611 va devoir rebrousser pour se diriger vers Bourg-Saint-Maurice. Les jours de pointe, on préfère réemployer une UM de machines d’un train précédent ainsi prête à être mise en tête sans avoir à faire le tour de la rame.
On rebrousse à Albertville
L’UM de tête en provenance de Chambéry est dételée tandis que, de l’autre côté, on s’active pour la mise en tête côté Bourg-Saint-Maurice des BB 67302 et 67328 qui vont reprendre le train. Ces opérations étant achevées, le moteur de la 67328, machine « menante » tourne à 1050 t/min pour assurer le chauffage du train, tandis que celui de la 67302 est au ralenti (600 t/min). La « tôle » du signal