Après l’interview à BFMTV d’Adrien Quatennens, condamné jeudi à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, la députée de Seine-Saint-Denis dénonce une « provocation », ainsi que « la mise au placard du pluralisme » au sein du mouvement.
Que pensez-vous des expressions publiques d’Adrien Quatennens depuis sa condamnation ?
Je suis restée clouée au sol. Le lendemain de sa condamnation, et de la décision de notre groupe à l’Assemblée nationale de le réintégrer dans quatre mois, Adrien Quatennens n’a pas su faire profil bas. Après une peine plutôt sévère pour violences envers sa femme et pour envoi malveillant deIl raconte qu’elle est incohérente et qu’elle l’a menacé. Il insinue qu’elle agit pour de l’argent. Il enferme son épouse dans son propre récit. Autrement dit, filant le registre de la dispute amoureuse, il renverse les rôles de la victime et du coupable. Cette communication sonne comme une provocation. Il a récusé méthodiquement tous les principes féministes. Il n’a tenu aucun compte du point d’équilibre trouvé démocratiquement au sein de notre groupe et des mots que nous avons posés.